mardi 27 octobre 2009

NOIR 7.5 : nouvelle collection des éditions Parigramme

NOIR 7.5 : nouvelle collection des éditions Parigramme

Une collection dirigée par Olivier Mau

Noir 7.5 est une nouvelle collection de polars marquant les premiers pas de Parigramme dans la fiction. Sans s’éloigner de son territoire de prédilection – on ne se refait pas ! Paris, donc, mais un Paris d’aujourd’hui. Un Paris qu’on reconnaisse et non la toile de fond intemporelle d’un décor qui n’aurait guère changé depuis Nestor Burma. Chaque histoire est l’occasion de pénétrer un univers bien particulier comme en donnent l’exemple les trois premiers ouvrages.

Lalie Walker noue son intrigue autour de la place Saint- Pierre dans le monde des marchands de tissu en coupon, Caroline Sers nous transporte dans l’Est parisien agité par les tensions entre anciens et nouveaux habitants, Romain Slocombe fait courir entre Opéra et Pigalle l’ex-parolier d’un groupe de rock des années 1980 aux prises avec les yakuzas, la mafia serbe et les fantômes de son passé. Une exploration tambour battant du Paris actuel, avec ses tensions et ses zones d’ombre, dans tous les genres du roman noir.

Olivier Mau fut d’abord dessinateur publicitaire à Londres avant de devenir romancier à Paris. Il est l’auteur de nombreux polars parmi lesquels la série des Myrtille (Pocket, 2003), Un bon petit gars (Fleuve noir, 1998), Belle-mère en l’île (Baleine, 2000), Raides dingues (Fleuve noir, 2000), Les Corbeaux nettoieront (Fleuve noir, 2003). Animateur d’ateliers d’écriture, il se tourne à partir de 2006 vers la bande dessinée. Il a publié en collaboration avec Rémy Mabesoone Achevé d’imprimer (Casterman, 2006) puis Au revoir Monsieur (Casterman, 2008) et Bonne nuit les petits (Casterman, 2009).


Les trois premiers titres de la collection qui seront disponibles le 05 Novembre prochain :


La tension monte au Marché Saint-Pierre, temple du tissu au mètre. Lettres anonymes, menaces, étranges poupées de chiffon clouées aux portes, persistante odeur de brûlé dans les étages… Et bientôt des employées manquent à l’appel. Alors que la peur envahit les pentes de Montmartre, le brouillard s’épaissit. Qui peut bien être à l’origine de ces agressions : un concurrent malveillant, une communauté rivale, des prédateurs liés au Milieu, un fou… ? La police piétine, l’étau d’une construction implacable se resserre sur le Marché. Dans la psychose générale, Rebecca Levasseur prend l’enquête en main, arpentant les ruelles de la Butte, sondant les âmes et les consciences à la recherche des disparues. Saint Pierre, priez pour elles !


Alain Gluckheim – Glucose pour ceux qui l’ont connu dans les années 1980 – ex-parolier de groupe rock reconverti dans les petits travaux d’édition et la visite guidée pour touristes japonais, est rattrapé par son passé. Takao, vieille connaissance et yakuza en rupture de ban, a besoin de son aide. Urgemment. Par ailleurs, Mona Granados, ancienne égérie des Mona Toy, semble vouloir faire mentir son acte de décès, pourtant dûment enregistré ; elle aurait été aperçue à plusieurs reprises sur le boulevard de Clichy. Et un autre fantôme entend bien solder des comptes qui remontent à loin… Entre mafias japonaise et serbe, entre Opéra et Pigalle, Glucose court dans un Paris peuplé de morts encore vivants et de vivants déjà morts. De rendez-vous manqués en descente aux enfers, il arpente les bars, erre dans un sauna échangiste, s’enfonce dans la cave d’un gourou sataniste, piste de vieux enfants du rock aux destins inattendus. Pour qui sonne le glam’ ?


Quelle chance d’avoir des voisins si sympathiques ! Dès leur emménagement dans un petit appartement de l’Est parisien, Rodolphe et Bénédicte Verneuil font connaissance avec le couple du 3e qui leur ouvre grand sa porte et ne compte pas son aide. Ce quartier, c’est aussi une nouvelle vie ; on se serre les coudes, on bavarde sur le trottoir, on se retrouve souvent à la terrasse des cafés… Tout irait donc pour le mieux si les promoteurs immobiliers n’entraient pas dans la danse, apparemment prêts à tout pour parvenir à leurs fins. Et surtout si la présence de ces voisins serviables ne se faisait pas de plus en plus insistante. Envahissante ? Les Verneuil n’imaginent pas encore à quel point ! Caroline Sers fait monter la pression avec une ironie cruelle dans un huis clos de plus en plus étouffant. Elle est l’auteur de trois romans, Tombent les avions (Buchet-Chastel, 2004, prix du Premier roman), La Maison Tudaure (Buchet-Chastel, 2006), Les Petits Sacrifices (Buchet- Chastel, 2008).

Le site de l'éditeur : www.parigramme.com

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